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La culture post-COVID-19 : Bon pour votre portefeuille, bon pour la résilience et bon pour vous

Avec la fermeture des musées, des institutions culturelles, des sites du patrimoine mondial et d’autres monuments historiques, les communautés sont privées de culture ainsi que de revenus importants. Au plus fort de la crise mondiale, 90 % des pays avaient fermé leurs sites du patrimoine mondial.

Les implications à moyen et long terme sont importantes car de nombreux sites naturels et culturels du patrimoine mondial dépendent des revenus du tourisme pour effectuer des travaux de conservation ou d’archéologie. L’entretien de certains sites et institutions culturels pourrait être compromis. En outre, dans certains endroits, le braconnage et le pillage ont augmenté. Les musées ont été particulièrement touchés par la pandémie ; 90% d’entre eux ont fermé leurs portes pendant la crise et jusqu’à un sur huit pourrait ne plus jamais les rouvrir. L’annulation d’événements culturels et religieux nationaux et locaux, tels que les festivals, les rituels et diverses formes de pratiques traditionnelles, a eu un impact direct sur les communautés, leur tissu et leur cohésion sociale.

Au Ghana, COVID-19 a eu un impact considérable sur le tourisme culturel et l’industrie hôtelière. La région centrale du Ghana, qui abrite les célèbres sites du patrimoine mondial que sont le château d’Elmina et le château de Cape Coast, a été particulièrement touchée. Toutes les principales attractions et, par conséquent, les 57 hôtels de la région ont fermé leurs portes. On estime qu’environ 1 500 emplois ont été perdus, directement ou indirectement.

Au Sri Lanka, la diminution des ressources humaines et financières a des répercussions sur les modalités d’exploitation et d’entretien des sites du patrimoine, les monuments archéologiques étant particulièrement menacés, notamment par la prolifération des mauvaises herbes. De même, la fermeture continue des temples rupestres peints pourrait avoir un impact négatif sur les peintures en raison de l’absence de systèmes de ventilation appropriés ou d’une surveillance efficace.

Comme on l’a constaté dans plusieurs pays, une sécurité réduite peut augmenter le risque de vol d’objets dans les sites culturels et d’activités illégales dans les zones du patrimoine naturel.

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Source : Banque mondiale

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