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2021 déclarée l’année internationale de l’économie créative pour le développement durable
L’année 2021 a été déclarée Année internationale de l’économie créative pour le développement durable lors de la 74e Assemblée générale des Nations unies. La mise en œuvre de l’Année est menée par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en consultation avec l’UNESCO et d’autres agences onusiennes.
L’Année internationale de l’économie créative pour le développement durable n’aurait pas pu arriver à un moment plus opportun. La pandémie COVID-19 a paralysé l’économie créative. De la création, de la production, de la distribution à l’accès, aucun acteur de la chaîne de valeur créative n’a été épargné par son impact. La crise sanitaire a également révélé et aggravé les vulnérabilités préexistantes au sein du secteur de la culture. De nombreux artistes et professionnels de la culture n’ont pas pu bénéficier des aides sociales et économiques qui ont sauvé les travailleurs d’autres secteurs. Alors que nous consommons plus que jamais des contenus culturels en ligne, les artistes et les créateurs ont rarement reçu une rémunération équitable pour nos clics et nos vues.
Sous le thème de l’Année internationale de l’économie créative pour le développement durable, un certain nombre d’activités auront lieu pour mettre en évidence le pouvoir de la créativité pour la résilience en période de pandémie et pour partager les meilleures pratiques et expériences, renforcer les capacités des ressources humaines, promouvoir un environnement favorable à tous les niveaux ainsi que relever les défis de l’économie créative.
Le 4 février dernier, le débat ResiliArt sur « Comment reconstruire les industries créatives et culturelles à la suite de la pandémie COVID-19 » a examiné comment relancer l’économie créative en utilisant l’opportunité de l’Année internationale de l’économie créative pour le développement durable pour rendre le secteur créatif plus résistant face aux crises futures et pour concevoir des politiques culturelles qui soient mieux alignées avec l’Agenda 2030.
Source: UNESCO